Et la fois où je retournais à Disney World pour souffrir

Je vous ai déjà raconté ma première visite à Walt Disney World en Floride, remplie de magie et avec tout l’enthousiasme de la fan qui découvrait le parc pour la première fois. J’y suis donc retournée pour commencer l’année 2018, exactement 12 ans plus tard, mais dans un contexte tout à fait différent et avec un objectif un peu fou que je m’étais fixé en début d’année 2017: aller y courir mon premier demi-marathon!

Cette idée me paraissait déjà un peu folle au moment de l’inscription à la course, mais plus l’évènement se rapprochait, plus je me disais qu’elle était vraiment folle. Pour résumer la situation, je n’avais jamais couru plus que 12 kilomètre d’affilé dans ma vie, mon entraînement a été compromis par de vilaines périostites, et je passais 2 semaines chez moi au Québec à manger plein (trop) de bonnes choses (mais pas pour la santé) juste avant de partir pour Orlando…

Il faut dire aussi qu’on commençait par 4 jours de parcs, ce qui veut aussi dire 4 jours à marcher beaucoup, faire le piquet dans les files d’attente et rentrer le soir bien crevée avec les jambes mortes.  C’était aussi 4 jours avec pas mal de fast food au menu. Oh, et il fallait se lever à 2h45 du matin question d’aller prendre la navette jusqu’au point de départ de la course…

Les meilleures conditions pour performer en course, pas vrai?

Samedi matin, après 4 pauvres petites heures de sommeil, je suis déjà réveillée à 2h15 du matin. Le stress? Sûrement!… Je suis tellement convaincue de ne pas arriver à terminer les 21 km sans pleurer, vomir ou m’effondrer en plein parcours…

Photo pré-course, je me suis fait Minnie pour courir!

Avec mon frère, on arrive sur le site du demi-marathon et j’essaie de me convaincre que tout va bien aller! Il fait froid, mais on doit attendre le départ, ce qui me laisse le temps de stresser encore un peu. Je voudrais donc partir tout de suite pour en finir! Le feu d’artifice de départ est finalement lancé, et c’est parti pour moi, avec le soutien de mon frère qui a promis de m’attendre tout au long de la course (c’est que c’est un pro du marathon, lui!). Je vais lentement, mais sûrement. Je ne veux pas marcher dans mon demi-marathon!

L’ambiance est assez particulière: c’est déjà rare que je cours la nuit, mais aussi parce que tout au long du circuit, en plus de l’animation habituelle, il y a aussi des personnages Disney avec lesquels on peut se faire prendre en photo! Évidemment, on s’arrêtait pour tous – à quoi bon faire spécifiquement cette course à Disney sinon? C’était d’ailleurs bien apprécié, non seulement pour les souvenirs que ça laisse, mais aussi question de souffler un peu et masser ses jambes endolories en attendant notre tour pour les photos!

Jack n’avait malheureusement pas de rhum pour me faire oublier la douleur!

Course ou pas, on reste polie et on fait la révérence en présence de royauté!

Au 14e kilomètre, j’avais déjà battu mon record niveau distance, mais mon genou me faisait souffrir… mais il restait encore 7 km à faire, soit le tiers! Grâce à mon orgueil, les pauses-photos, les encouragements de mon frère et la magie de Disney sans doute, j’y suis arrivée! I fucking did it! 

Ma tête de victoire – ou de fille qui était pu capable et avait hâte de finir!

Bon, je voulais un peu mourir ensuite quand mes jambes ont commencé à « dégeler » de l’anesthésie de la course et que j’ai dû me taper 10h d’avion le soir-même sans savoir comment placer mes pauvres jambes pour être à peu près confortable, mais tout en marchant comme une handicapée à l’aéroport et pour rentrer chez moi, je pouvais au moins me dire avec fierté:

Dudy, demi-marathonienne!

If you have to run 21 km, do it in style!

 

Et la fois où je faisais un pique-nique sur un glacier

Après avoir visité le bout du monde, je me suis envolée pour El Calafate ou m’attendait ce que je prévoyais être mon plus gros défi de vancances: le Big Ice, alias la randonnée sur le glacier Perito Moreno. Moi qui avais peur de ne pas être à la hauteur physiquement, le Big Ice a pourtant été plus qu’à la hauteur de mes attentes et s’est finalement avéré être le highlight de mon voyage!

Les commentaires étaient plutôt unanimes sur ce tour : malgré le prix et la difficulté physique, il fallait le faire. Et donc, je le fis ! La journée s’annonçait plutôt tristounette, avec des nuages gris et une petite pluie fine… mais ça n’allait pas empêcher que notre premier arrêt au Mirador du Parc National Los Glaciares pour observer le glacier Perito Moreno me laisse un souvenir inoubliable. On s’entend que, en tant que Québécoise, j’en ai vu de la neige et de la glace dans ma vie, et plus que pas assez si vous voulez mon avis ! Mais je n’avais jamais vu de la neige et de glace former un ensemble aussi beau en pleine nature : ce bleu incroyable au travers du blanc formant une masse immense au milieu d’un paysage sans neige… Mais ce qui m’a le plus impressionnée, c’est le grondement et le grincement du glacier ! Si les autres touristes le permettent, on regarde le glacier dans le silence, quand tout à coup le « tonnerre » du glacier se fait entendre, et j’en étais hypnotisée!

Vue depuis le Mirador

Vue du Perito Moreno depuis le Mirador

J’ai quitté le mirador, un peu à reculons je dois dire, pour aller prendre le bateau qui nous menait au point d’accès du glacier.

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Enfin, il fallait marcher une bonne heure pour se rendre à notre point de départ, et selon moi, c’était la partie la plus physique car souvent en montée et avec tout le groupe en file indienne et les crampons à la main (pas de place dans mon mini sac à dos). Mais nous longions le glacier, et sa vue et l’anticipation d’y marcher me poussait à aller de l’avant gaiement. J’étais tout de même bien contente d’arriver, tout en sachant que ce n’était que le début de la balade! Nous avons enfilé les crampons, nous nous sommes divisés en plus petits groupes, et malgré ma peur irrationnelle que le glacier ne cède sous mes pas et que je disparaisse dans l’eau glacée, nous avons abordé le Perito Moreno.

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Les formes fantomatiques en longeant le glacier

Après un court topo sur la manière de marcher, grimper ou descendre, je me suis rendue compte que ce n’était pas si difficile que ça après tout! Nous avions donc 3h devant nous pour arpenter les formes du glaciers, traverser ses failles, admirer son horizon, chanter Let It Go en se prenant pour la Reine des Neiges, et juste profiter du fait de se retrouver dans cet endroit si particulier au milieu de nulle part.

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♪ Let it go, let it go… I’m one with the wind and sky! ♪

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Parfois on a quand même besoin d’un petit coup de main!

Une fois bien au centre du glacier, avec la famine qui se faisait sentir, nous avons pu nous installer pour manger nos lunchs assis sur la neige. Le soleil faisait apparition depuis un moment au travers des nuages, alors le temps était plutôt agréable! C’est un sentiment un peu absurde que de se retrouver assise dans la neige au milieu de nulle part, avec mon petit plat de pâtes à la sauce tomate cuisiné la veille… on est loin du pique-nique au Champs de Mars en été!

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De la belle neige et le soleil qui se joint à nous

Nous avons poursuivi notre marche encore un moment, en passant par un tourbillon naturel d’eau au milieu du glacier, et en remplissant nos bouteilles d’eau directement à la source! Quoi de mieux pour se sentir en harmonie avec la nature?

C'est pas le plus pur des bleus ça?

C’est pas le plus pur des bleus ça?

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Quand il n’y a que de la neige et des montagnes autour de toi…

C’est encore un peu à reculons, encore, que nous avons dû nous diriger à nouveau à la limite du glacier: il était temps de quitter la neige et les crampons. La route pour retourner jusqu’au bateau m’a semblé 3 fois plus longue qu’à l’aller, malgré le fait qu’elle était en descente; sans doute mes jambes qui commençaient à me faire la gueule après l’effort! Mais en remontant sur le bateau, une petite surprise nous attendait…

Whisky et chocolat pour terminer laventure

Whisky et chocolat pour terminer l’aventure, quoi de mieux?

En fait si, il y avait moyen de faire mieux: rentrer à l’auberge, prendre une bonne douche, et aller dévorer un excellent repas au Buenos Cruces avec un demi de vin avant d’aller dormir!

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Big Ice = Big Faim!

Ça, c’est ce qu’on appelle une belle journée bien remplie! Je n’avais jamais vécu une telle expérience dans un tel envrionnement, et j’en garde un souvenir inoubliable.

Dudy la Reine des Neiges

unnamedPour toutes les photos du Big Ice et de la ville d’El Calafate, c’est ici!

Et la fois où j’allais au bout du monde prendre une photo avec une bouteille de gel douche

Une des premières choses que j’ai fait une fois mon billet d’avion principal réservé pour l’Argentine, c’était de prendre un vol pour Ushuaïa. En effet, si je passais un mois dans ce pays, je comptais bien le faire de long en large (enfin, de bas en haut !) pour pouvoir profiter de la variété de ses paysages. C’est ainsi qu’après quelques jours de chaleur écrasante dans la capitale, je me retrouvais au bout du monde.

En effet, Ushuaïa est la ville la plus au sud du continent… après, ce sont quelques villages perdus, puis de la neige ! Juste en arrivant, le petit aéroport tout en bois et son air de réception de centre de ski te donne une idée du coin. Le changement de température se fait vite sentir, mais au moins on se dit qu’on n’a pas apporté sa doudoune, ses gants et son bonnet pour rien ! Depuis mon taxi, j’aperçois déjà les montagnes qui nous entourent et le calme de la ville (bon ok, c’était un dimanche aussi…).

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La première journée sera plutôt tranquille vu l’heure d’arrivée et un déjeuner tardif avec mes premiers gnocchis argentins (c’est une des spécialités culinaire en dehors de la viande !). Je longerai ensuite le bord de l’eau, en faisant une petite escale au musée qui n’a rien d’épatant mais quand même bien à voir car un des seuls attrait en ville-même… puis je suis arrivée au fameux panneau « Ushuaïa – End of the World » et c’était parti pour un shooting photo, d’ailleurs j’avais apporté ma bouteille de gel douche Ushuaïa spécialement pour l’occasion ! Je sais, j’ai de drôle de trips mais ça me fait marrer, que voulez-vous!

Se laver avec du gel douche Ushuaïa à Ushuaïa, check!

Se laver avec du gel douche Ushuaïa à Ushuaïa, check!

Le deuxième jour, j’avais réservé la très populaire excursion du Beagle Chanel et des pingouins de l’île Martillo (enfin, ce sont des manchots car ils ne volent pas et ne vivent pas dans l’hémisphère Nord !). Nous avons commencé la croisière avec un peu de pluie qui devenait parfois de la neige, donc malgré le froid et la brume au loin, c’était plutôt joli. Nous avons pu faire des pauses près des îles envahies de lions de mer ou de cormorans, passer devant le « faux phare de la fin du monde » avant d’accoster sur la fameuse île aux pingouins.

Les lions de mer du Canal Beagle

Les lions de mer du Canal Beagle

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Des cormorans et le faux phare de la fin du monde

Le temps s’est gâté alors c’était un peu difficile par moment de prendre des photos ou profiter des centaines de petits manchots de Magellan tout mignons qui nous entouraient ! La pluie et la neige devenait grésil et nous giflait joyeusement le visage et glaçait mes pauvres doigts qui essayaient de tenir ma caméra droite malgré le vent ! C’était la période juste après la naissance des bébés, alors on en voyait beaucoup cachés dans des trous avec leur parent, c’était adorable !

Plein plein plein de manchots!

Plein plein plein de manchots!

Un Manchot Magellan et son poussin

Un Manchot Magellan et son poussin

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Un petit couple de Manchots Magellan

Un peu plus au centre de l’île, on trouvait aussi un nid de Manchots papou. Nous avons eu de la chance ce jour-là, un Manchot Royal était en visite ! Ces derniers vivent normalement plus au sud encore, mais je pense que celui-là avait envie de se la péter avec ses belles taches jaunes à côté de ses copains noir et blanc !

Manchot Royal parmi les Manchots Papou

Le Manchot Royal devant les Manchots Papou

Nous avons dû quitter car la balade sur l’île est limitée à 1h, question de mieux protéger l’île des touristes. Nous avons pu déjeuner à la plus vieille ferme de la région, l’Estancia Harberton. Je n’ai pas été spécialement impressionnée, peut-être en raison de la météo et du fait que j’étais trempée et congelée et que je ne voulais plus bouger de ma chaise près du poêle ! J’ai quand même participé à la visite guidée de leur petit musée sur la faune marine qui était plutôt intéressante, elle. Sur le chemin du retour en bus, nous avons pu nous arrêter pour photographier les fameux arbres penchés, qui nous prouvaient que le vent aurait pu être encore pire ce jour-là !

Il n'y avait pas de vent à ce moment-là...

Il n’y avait pas de vent à ce moment-là…

Le troisième jour, c’est celui où le soleil a daigné venir nous rejoindre au bout du monde. C’était d’ailleurs fort apprécié, car cette journée était dédiée aux promenades dans le Parc National de la Terre de Feu. Avec mes roomies de l’auberge de jeunesse, nous y avons passé la journée à faire les sentiers plus accessibles pour une journée, et on a bien dû marcher un bon 7h au total. Plein de montagnes et de lacs, pas trop de monde, c’était vraiment un superbe endroit pour la randonnée ! Bon, niveau faune, je n’aurai vu qu’un castor canadien et un lièvre européen, alors on y repassera… J’aurais bien aimé y passer une 2e journée pour tenter la montée jusqu’au Cerro Guanaco, mais ce sera pour une prochaine fois !

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Le quatrième jour, j’avais prévu me lever très tôt et faire le Cerro Martial avant mon vol de l’après-midi, mais le bruit de la pluie dans la fenêtre et la vue des arbres à 45 degrés m’ont convaincu de dormir un peu plus… Plus tard, le temps s’était calmé, alors ma roomie et moi sommes parties dans l’optique de faire au moins une partie du sentier. Nous ne savons pas trop comment nous en sommes arrivées là, mais au final nous avons emprunté des sentiers secondaires qui nous ont tout de même permis de rejoindre des miradors avec de jolies vues sur les montagnes, dont le Martial.

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Vue du Mirador Beagle

C’est en revenant et voulant suivre un autre sentier (identifiés par des marques de couleur rouge ou bleu jusque-là) que nous avons réussi à nous perdre (ce qui était pratiquement impossible selon ce blogue lu par la suite). Ne sachant pas vers où nous diriger, nous avons fait le choix logique : suivre de nouvelles marques jaunes ! Ce qui s’avère être le VRAI sentier du Cerro Martial, que nous avons heureusement pris dans le sens de la descente car j’aurais sans doute raté mon vol dans le cas contraire !

Bref, que ce soit pour les amoureux de la nature ou les wannabe-randonneurs comme moi qui ont assez de temps ou de budget en Argentine, c’est vraiment un coin magnifique à voir qui dépaysera complètement, surtout en enchaînant avec El Calafate dont je vous parlerai prochainement. Ce qui est sûr en tous cas, c’est que la fin du monde, ça peut être très beau aussi !

Dudy (qui a survécu à la fin du monde)

unnamedPour toutes les photos d’Ushuaïa, c’est ici!

Et la fois où mon départ était imminent

Fini les décomptes J-X ou le nombre de dodos qu’il reste avant de partir ; dans une heure, je quitte mon appartement (et mon chat) pour mon prochain voyage, chargée de mon sac à dos qui contient toute ma vie pour le prochain mois. Et oui, je suis stressée et j’ai mal au ventre !

Les gens autour de moi me disent toujours qu’avec tous mes voyages, je ne devrais pas être inquiète. Et je ne le suis pas évidemment pour des week-ends à l’étranger ou pas trop loin. Mais quand je pars longtemps et loin, eh bien je dois avouer que oui, je passe par toutes sortes d’émotions ! Et cette fois, c’est mon plus long voyage jusqu’à ce jour, alors je ne vous dis pas tout ce qui me passe par la tête! Est-ce que j’ai tout? Est-ce que j’ai trop? Est-ce que ça va bien se passer? Est-ce que mon itinéraire est réaliste? Est-ce que je vais trouver ça dur de passer Noël sans ma famille ou mes amis? Etc, etc.

Je pars toute seule 1 mois en Argentine (et un peu au Brésil), et là tout de suite, j’ai encore une petite voix qui me dit que je suis un peu folle. Parce que je suis un peu moumoune malgré tout ! Je suis excitée bien sûr, parce que ça fait 10 ans que j’aurais dû aller en Argentine ; j’avais acheté un beau sac à dos de voyage spécialement pour y aller, mais ce voyage qui devait déjà durer un mois à l’époque n’avait jamais eu lieu. Maintenant que je suis prête à partir, j’ai pourtant la boule au ventre !

En même temps, je pense que si je n’étais pas dans tous mes états, ce ne serait pas normal et j’arrêterais de voyager ! Sans ce petit stress qui rend la chose si excitante, à quoi bon ? C’est un peu comme une date qui approche, où tu sais que tu vas embrasser ton kick pour la première fois… Et une fois que tu y es, tu te rends compte que c’est là que tu dois être à ce moment précis et que tout va être ben correct ensuite.

Alors voilà, je pars les mains moites et avec des papillons dans le ventre, mais aussi avec les yeux brillants juste à imaginer tous ces paysages que je vais voir, ce steak argentin que je vais manger, ce vin que je vais boire et les souvenirs que je vais rapporter.

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Je vous revois dans un mois avec plus d’aventures à raconter !

Des besos,

Dudy

Et la fois où on fêtait Halloween dans la ville des sorcières

Halloween a toujours été une fête que je trouve fun,  que ce soit parce qu’on était petits à faire du porte à porte pour ramasser des bonbons, ou plus grands pour faire des partys déguisés et admirer l’imagination dont certains font preuve avec leurs costumes. Mais en 2006, on a décidé de partir en road trip pour Boston, et tant qu’à faire d’aller passer le 31 octobre juste à côté à Salem. La ville des sorcières pour la fête des morts, quoi de mieux ?

Ce n’était pas la première fois que j’allais à Boston, une ville que j’aime beaucoup, mais c’était la première fois que j’avais la chance de pouvoir y aller le jour d’Halloween. On s’est donc retrouvées quatre filles dans notre petite Civic à rouler vers les States, armées de compilations de chansons quétaines pour la route (un must en road trip).

Centre-ville de Boston

Centre-ville de Boston

Après une journée à Boston, un concert mémorable des Barenaked Ladies et un passage à Harvard, c’était donc le moment de se diriger vers Salem! En début de journée, tout était encore calme, parfait pour se balader tranquillement et faire quelques attraits de la ville. Plus tard, on enfile nos costumes (Princesse Leia,  Jason, vampire et tueur de Scream), question d’être prêtes pour la soirée.

Costume home-made, mais j'avais oublié mon gun!

Costume home-made, mais j’avais oublié mon gun!

En effet, lorsque la nuit tombe, l’activité augmente, et c’est vraiment la folie ! Le centre-ville est bondé, il y a des décorations partout, les gens sont pratiquement tous déguisés, il y a de la musique ; bref, l’endroit parfait pour être dans l’ambiance ou fêter ce soir-là ! Surtout quand on a un contact sur place qui nous permet de couper la file pour entrer dans les bars bondés (surtout pour moi, alias la Princesse Leia, qui allait tomber sur Han Solo dans l’un de ces bars en question!).

Le Salem Witch Museum (un peu flou je sais!)

Le Salem Witch Museum (un peu flou je sais!)

La foule arrive au Washington Square pour la fête

La foule arrive au Washington Square pour la fête

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Même les tueurs sont de bonne humeur à Salem!

Je n'étais pas la seule dans le thème Star Wars!

Je n’étais pas la seule dans le thème Star Wars!

Tout ça date de 2006, j’ai presque juste des photos floues de la soirée, mais j’en garde toujours un super souvenir! Et je me demande ce qu’est devenu mon Han…

Leia & Han

Leia & Han

(Princesse) Dudy (Organa)

Et la fois où I wished upon a star

Désolée la loi 101, mais cette chanson ne se traduit juste pas bien, alors mon titre sera à moitié en anglais. De toute façon, je vous invite aujourd’hui aux States pour vous raconter la fois où j’ai pu réaliser mon rêve d’aller à Walt Disney World en Floride. J’avais 23 ans, et j’avoue avoir trippé comme la gamine qui sommeille toujours en moi et qui connait toutes les chansons de Disney se devait de le faire. Les Américains ont pas tout compris quand tu penses que Trump pourrait devenir président, mais il faut dire que quand il s’agit de faire les choses en grand, ils l’ont l’affaire !

Déjà, en arrivant à l’aéroport d’Orlando, tu as un accueil spécial pour les visiteurs de Disney. Tu leur donne ta valise pour qu’ils te l’amènent plus tard à l’hôtel, tu gardes juste ton carry-on pour pouvoir partir à l’aventure plus rapidement, et puis t’embarque dans la navette qui t’amène à ton hôtel tout en visionnant un bout de film Disney, question de se mettre dans l’ambiance. On avait l’hôtel économique du site, le Pop Century Resort, et déjà ça me faisait marrer de voir des Big Wheel et des Rubik Cube géants en déco !

Rubik's Cube géants de l'hôtel

Rubik’s Cube géants de l’hôtel

Le 1er jour, c’est obligé, fallait commencer par Magic Kingdom ! Je pense que ça ne faisait pas deux minutes que j’étais dans le parc que je faisais déjà des pirouettes et je gambadais gaiement. TOUT est dans l’esprit Disney ! La musique de fond, les buissons taillés en forme de têtes de Mickey, l’animation de rue… Fan ou pas de Disney, t’as pas vraiment le choix de te laisser aller un peu, et retomber en enfance !

J'y étais enfin!

J’y étais enfin!

Mon coup de cœur niveau attractions de Magic Kingdom : PhillarMagic, un film 4D (avec odeurs !) et les chansons les plus connues du Roi Lion, d’Aladdin, de la Belle et la Bête, etc. Le soir, la parade SpectroMagic était aussi impressionnante, mais pas autant que le feu d’artifice qui allait suivre… vous me voyez venir ? Mais oui, j’ai versé une petite larme. Voire deux. La chanson était juste parfaite, et c’était franchement le plus beau feu d’artifice de ma vie. C’était le spectacle Wishes! et c’était grandiose ! Quand on quittait le parc à la fermeture, y’avait Mickey qui nous saluait du haut des grandes portes, c’était tellement parfait !

Le 2e jour, on faisait le tour du monde à Epcot Center. Je pense que c’est le parc le moins populaire, peut-être parce qu’il se veut un peu plus culturel. Mais juste pour voir leur version du Château Frontenac pour représenter le Québec, il faut y aller ! Plus sérieusement, mon coup de cœur dans ce parc était l’attraction Soarin’. T’es assis dans les airs dans un espèce de télésiège, devant un écran géant avec des paysages d’un peu partout dans le monde, avec une petite brise, t’arrive même à sentir l’air salin et t’as envie d’agiter les jambes comme si tu courrais dans les paysages devant toi ! Pas spécialement Disney, mais j’avais adoré ! C’est aussi dans ce parc-là qu’on peut trouver le Génie, un de mes personnages préférés, alors il gagne en points!

<3 Genie

Le 3e jour, c’était au tour des Studios MGM. Plus axé sur le cinéma, on a pu y voir une représentation de la Belle et la Bête à mon plus grand bonheur, puisque c’est un de mes préférés (je voulais d’ailleurs aller à Disney pour voler la robe jaune de Belle…). On avait aussi découvert le monde de Narnia comme le film allait bientôt sortir à cette période, et assisté à un spectacle de cascades d’Indiana Jones. On a aussi participé à l’enregistrement de Who Wants To Be A Millionaire, car il y a une attraction qui est habituellement là juste pour le fun, mais ce jour-là ,c’était une vraie game enregistrée et tout. Je n’ai pas été choisie par contre, donc je ne suis pas devenue riche à Disney… Le soir, le spectacle Fantasmic! était aussi très beau et original, avec des images projetées sur des jets d’eau, je n’avais jamais vu un truc du genre !

Je lui ai pas volé sa robe au final...

Je lui ai pas volé sa robe au final…

Le 4e jour, on découvrait Animal Kingdom. Ce parc est vraiment très beau (et très vert). On peut y faire un jeep safari et y voir plein d’animaux, voir Pocahontas lancer des feuilles dans les airs, voir une musicale rock de Tarzan ou mieux encore, rencontrer Stitch, mon plus préféré de tous ! Seul regret, la montagne russe de l’Éverest était en construction…

Pocahontas qui apprend à écouter son coeur

Pocahontas qui apprend à écouter son coeur

Le 5e jour, j’avais tellement marché que je me suis tapée une bursite au genou et j’ai donc passé la matinée chez le docteur, à mon plus grand désespoir et en pleurant parce que je pensais ne plus pouvoir marcher et profiter du reste de ma semaine à Disney ! Heureusement, les anti-douleurs américains ont eux aussi été magiques et j’ai pu continuer à profiter – ou planer ?

Ce qui est bien en passant une semaine complète sur le complexe, c’est que tu peux passer une journée par parc, et ensuite retourner dans les parcs déjà visités pour voir une parade ratée la première fois, refaire les attractions qu’on a le plus aimé, prendre des photos avec des personnages un peu trop sollicité auparavant, etc. Ce n’était pas ma priorité et il ne faisait pas si chaud, mais il y a aussi 2 parc aquatiques!

Parade avec Mulan

Parade avec Mulan

Le dernier jour, on s’est offert un petit spécial avec le déjeuner avec les personnages au Polynesian Resort. Ça tombait bien, il était abordable et c’était avec Stitch ! Quoi de mieux qu’un brunch avec des gauffres en forme de Mickey et Stitch qui vient te faire un gros câlin et tout le monde qui danse sur les chansons de Disney ?

Petit déj’ de rêve!

Je pourrais écrire longtemps encore tellement j’ai passé une belle semaine. En plus, j’étais avec ma mère et je peux partager tous ces souvenirs avec elle 10 ans plus tard. Et elle, elle peut encore m’en vouloir de lui avoir fait faire la Tower of Terror ! Mais j’ai entendu dire qu’ils ont construit le château de la Belle et la Bête, alors je pense que je n’aurai pas le choix d’y retourner encore, m’assurer que la magie est encore là et que les rêves peuvent devenir réalité à tout âge !…

Dudy (la princesse méconnue de Disney)

Plein de princesses!

Plein de princesses!

Et la fois où je jouais avec des bébés gros chats

Une chose qui est depuis longtemps sur ma bucket list, c’est de prendre un gros bébé félin dans mes bras. J’aurais pu le faire en Thaïlande, dans les fameux parcs de tigres, mais bon, quand on s’informe un peu sur ces endroits et la façon dont les animaux y sont traités, ça ne donne pas spécialement envie de les encourager. Même si ce n’était pas l’envie qui me manquait d’avoir un bébé tigre dans les mains et de lui faire des bisous sur son gros nez ! En attendant que ça se produise dans la réalité et pas juste dans ma tête, j’ai tout de même trouvé une alternative plutôt sympathique au cours de mon dernier passage au Québec : le Zoo de Falardeau.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 29-09-2016*

Avec ma mère et ma tante, aussi fan (folles?) de chats que moi, on a fait un aller-retour dans la journée pour se rendre au zoo, qui est en fait un refuge à la base, et qui se doit donc d’avoir des valeurs à la bonne place pour les animaux!

Si vous avez l’occasion d’y aller, je vous recommande de faire la visite guidée, question de comprendre de quelle façon et pourquoi les animaux se trouvent là. Que ce soit un tigre dont la carrière à Bollywood est terminée et qui risquait de terminer en tapis, des animaux précédemment maltraités dans un cirque, un orignal à la patte cassée rescapé alors qu’on le destinait à mourir, etc., on trouve un peu de tout et c’est intéressant, en plus d’être satisfaisant d’encourager le zoo à poursuivre sa mission – sauver des animaux, quels qu’ils soient !

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Mais le clou de ma visite et sans doute de celles de plein d’autres, c’est quand les bébés animaux sont de « sortie ». Avant d’y aller, on nous avait dit qu’il y avait un bébé lion blanc, et un bébé lynx à caresser. En effet, on n’allait pas pouvoir les prendre dans nos bras, donc mon rêve ne serait qu’à demi réalisé, mais on avait quand même très très hâte de les voir de près!…

A notre arrivée, c’était Perle, le bébé lion blanc de 5 mois qu’on a amenée sur lecatwalk (c’est le cas de le dire !). L’employée du zoo lui a donné son biberon, puis l’a ensuite laissée jouer un peu sur la table, et c’est là qu’on pouvait y toucher, le prendre en photo, et surtout envier l’employée à qui le lionceau faisait plein de câlins !  J’avais été un peu choquée de la trouver dans une cage dans le bâtiment d’entrée en arrivant au zoo, mais on nous a rassurés sur le fait qu’on la faisait sortir dehors régulièrement, et qu’elle allait bientôt rejoindre son enclos spacieux à l’extérieur dans les jours qui venaient. J’étais au final plutôt rassurée en la voyant joueuse, et clairement pas malheureuse !

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Perle, le lionceau à 5 mois

Au retour de la visite, presque tout le monde était parti pour mon plus grand bonheur, et c’était au tour du bébé lynx de 3 mois, Patte Blanche, de venir faire le beau pour nous. L’employé a vraiment été top, elle nous a laissé profiter assez longtemps de cette petite boule de poil qui était tellement adorable, on ne voulait plus repartir (et je me faisais vraiment violence pour ne pas le prendre dans mes bras et m’enfuir avec !).

 

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Patte Blanche, le lynx de 3 mois

Bref, si je deviens multimillionnaire un jour, je vais ouvrir un refuge pour gros chats et passer le reste de ma vie à les prendre dans mes bras et leur faire des bisous !

Dudy (le gros chat)

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Moi trop heureuse avec bébé lynx

Moi trop heureuse avec bébé lion

Moi trop heureuse avec bébé lion

Et les fois où je trouve ça dur de repartir

Je vis à Paris depuis 2008. L’été 2007, j’ai rencontré un gars à Paris pendant un voyage/stage, et après avoir dû rentrer pour terminer ma dernière session d’université, j’ai lâché ma job et mon appart pour venir dans la Ville Lumière.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves*

Quoi de mieux que de découvrir Paris avec un nouvel amoureux ? Par la suite, il y aura des hauts et des bas, je commencerai à avoir une vie plus normale et faire moins touriste, je finirai par quitter le mec en question… mais 7 ans plus tard, je serai toujours à Paris. J’ai une bonne job ici pour l’instant, et surtout, c’est tellement facile de voyager depuis l’Europe ! Plein de destinations sont à portée de main, même pour un court week-end, en plus des tonnes de compagnies aériennes low-cost qui se font compétition pour mon plus grand plaisir. En plus, le vin n’est pas cher. Quoi demander de mieux ?

Tout ce qui me manque ici, c’est ma famille, mes amis et le bon lait du Québec. Pis toutes les autres cochonneries sucrées ou grasses que je ne retrouve pas en France bien sûr ! C’est pourquoi faut bien que je retourne « chez nous » de temps en temps, au moins une fois par année.

C’est tellement le fun de retrouver mon monde, ma famille et mes amis, comme si on s’était vu hier. Surtout ma nièce qui s’en vient de plus en plus cute, et même mon filleul qui ne me reconnaît pas encore et qui me boude niveau câlin… Je profite à fond du temps passé avec ma mère, je vois le plus d’amis possible, et je retrouve ces moments où je ne faisais pas nécessairement grand-chose avec eux, sinon de niaiser sur le divan en regardant la télé ou en jouant à un jeu d’ordinateur « comme dans le temps », comme si je n’étais jamais partie.

Sauf qu’au bout de mes deux semaines habituelles, mon départ approche et j’ai comme une boule dans le ventre qui grossit au fur et à mesure que l’heure de partir pour l’aéroport se rapproche. Pis les 3 maudites heures d’attente me paraissent tellement plus longues au retour parce que me sens 100 fois plus seule à me demander pourquoi je quitte encore ceux que je suis venue retrouver.

La dernière fois que je suis rentrée au Québec, j’y passais un peu plus longtemps, et mon meilleur ami m’a dit qu’on avait passé trop de temps ensemble… Je ne comprenais pas avant qu’il m’explique « que d’habitude, si on se voit juste un petit peu, c’est comme plus facile quand tu repars… ». Ouch. Comme si le fait de passer parfois en coup de vent était plus facile au final pour pouvoir se dire que ma présence était une hallucination et de continuer à vivre comme si je n’existais pas vraiment en réalité et que ma courte présence n’avait été qu’un mirage.

J’aurais pu pleurer quand il m’a dit ça. Je fais la fière comme ça, mais je trouve ça tellement dur parfois et je m’ennuie tellement de lui et des autres. Mais j’ai retenu mes larmes. Après tout, c’est moi qui ai décidé de partir, non ?

Dudy (qui parfois s’ennuie)

Photo d’une époque où j’étais encore au Québec

Photo d’une époque où j’étais encore au Québec

Et la fois où j’ai volé dans les nuages

En décembre dernier, je suis partie au Costa Rica pour 3 semaines. C’était la première fois que je partais aussi longtemps toute seule, et c’est sans doute le voyage pendant lequel j’ai essayé le plus de nouvelles choses. Entre autres, les zip-lines !

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 03-03-2015*

Bon, le concept des tyroliennes n’est pas inconnu au Québec, mais je n’en avais jamais fait et après quelques recherches, j’ai pu constater que la plus longue faisait 300 mètres de long et qu’on touche presque au sol tellement ce n’est pas haut, donc rien à voir avec ce que j’ai testé !

De tout mon voyage, il y avait UNE journée que je redoutais, et c’était celle où j’avais booké un tour au Selvatura Park dans la région de Monteverde. Comme je le disais dans mon dernier article, j’essaie toujours de me donner des petits défis en voyage, et pour moi qui ai le vertige et peur du vide, c’en était tout un ! Surtout que j’avais eu la bonne idée de regarder des vidéos de tyrolienne au Costa Rica sur YouTube avant le départ, alors je n’étais pas du tout rassurée ! Surtout par le saut qui fait partie du parcours appelé la « Tarzan Swing »…

Je suis donc bien stressée en ce 2 décembre au matin, j’avertis mon entourage que si je ne donne plus de nouvelles après cette journée-là, c’est que je n’aurai pas survécu. J’arrive sur le site, où le staff commence à mettre les harnais à notre petit groupe (et attacher les GoPro à nos casques, ils ont l’habitude !). Je fais connaissance de deux français pendant ce temps qui se moquent bien de moi et mon stress, alors que je les supplie de m’attendre et de ne pas me laisser seule !

Après des explications de la part de nos guides qui me paraissaient bien nébuleuses dans mon état, ce fût rapidement mon tour d’être accrochée au premier câble (que je refusais bien de lâcher). Une fois rassurée du fait que j’y étais bien attachée et que je n’allais pas me retrouver la tête en bas ou simplement tomber, je me suis finalement relâchée tout en relâchant le câble.

Et c’était GÉNIAL !

Arrivée à la seconde plate-forme, j’avais les jambes en coton vu le stress que j’avais accumulé, mais j’avais déjà hâte de passer au câble suivant. En effet, la vue est simplement magnifique pendant les déplacements : nous sommes au niveau ou au-dessus des arbres (qui ne sont pas petits soit-dit en passant dans la forêt de nuages!) et vu l’altitude, il y a presque toujours de la brume qui nous donne l’impression de voler dans les nuages. C’est difficile de décrire la sensation de liberté éprouvée à ce moment-là ! Pour notre plus grand plaisir, le parcours était fait de 15 câbles allant de 70 mètres à 1 kilomètre de longueur.

Photo de Selvatura Park

Photo de Selvatura Park

Alors que j’avais repris ma confiance et que je trippais à fond, nous sommes arrivés à l’infâme Tarzan Swing. En gros c’est la possibilité de se jeter en bas d’une plate-forme située à 12 mètres du sol pour se balancer à un câble comme s’il s’agissait d’une liane. Moi qui n’avais jamais voulu plonger du 5 mètres à la piscine de l’école… Je fais bien attention de ne pas regarder ceux qui passent avant moi, mais je n’ai pas d’autres choix que de les entendre crier ! Et quand vient mon tour et que je prends le câble en main (ce qui me semble complètement inutile, à quoi bon se tenir à une corde lousse ???), je supplie le guide de ne pas ouvrir la barrière tout de suite mais trop rapidement je me retrouve à faire un pas dans le vide et… voilà que je crie comme une gamine, tout d’abord de peur et ensuite d’exaltation totale! C’était maintenant mon tour de rire de ceux qui n’étaient pas encore passés !

En grande finale, j’avais pris l’option de faire le plus long câble en mode Superman (couchée sur le ventre, retenue par le dos). Je pense que ça a été un des plus beaux moments de mon voyage ! C’était déjà impressionnant de voir ceux qui partaient avant moi disparaître dans les nuages, car à cet endroit-là on était vraiment haut au-dessus des arbres. Bon ok, j’étais un peu déçue de ne pas pouvoir tendre les bras comme Superman à cause du vent qui nous ralentissait (pas envie de rester coincée en plein milieu non plus !), mais n’empêche que la vision était juste MA-GNI-FI-QUE. Et je trouve le terme faible, je n’en trouve juste pas d’autres pour décrire ce que j’ai éprouvé. Même la pluie ne m’empêchait pas d’être totalement émerveillée… Imaginez : plusieurs mètres au-dessus de la cime des arbres, dans les nuages, à voler… je ne peux pas y repenser aujourd’hui encore sans m’empêcher de sourire comme une idiote.

J’ai tellement aimé l’expérience que j’en ai refait 2 fois pendant mon séjour. Dans les nuages sous la pluie, et au sec sous le soleil. Peu importe, ça restait toujours aussi trippant. Je le recommande vraiment à tous, c’est possible de le faire avec des bébés (accrochés à un adulte bien sûr !) ou avec des personnes âgées, donc c’est vraiment pour tout le monde, même ceux qui s’en croient incapables à cause du vertige!

Si j’ai la chance d’y retourner, la prochaine fois je ferai la Tarzan Swing du parc 100% Aventura qui fait 40 mètres de haut !…

Dudy (dans les nuages)

unnamedPour plus de photos de mon voyage au Costa Rica, c’est ici!

NB: Suite à des problèmes avec ma GoPro, j’ai perdu plusieurs vidéos, dont la Superman, mais je vous en présente quelques unes qui ont fonctionné.