Et la fois où je passais une journée presque parfaite à Amboise

Après avoir découvert le blog Carnet de Juliette, j’ai eu envie de parler châteaux, moi aussi, puisque j’adore en visiter! Et bien qu je sache que la mode est plutôt dans l’esprit « prendre son temps » dans la vie (comme dans les voyages), moi, si je ne maximise pas mes journées quand je pars, j’ai l’impression de passer à côté de plein de choses! C’est donc comme ça que je me suis retrouvée à visiter la jolie ville d’Amboise et ses châteaux par un beau samedi d’août l’an dernier. Une journée bien chargée dans un temps limité, mais où les étoiles (enfin les visites) se sont alignées presque à la perfection pour m’offrir une superbe journée!

Avec un train matinal depuis Paris, j’arrive à la gare d’Amboise vers 10h30.  La gare étant un peu excentrée, la balade en direction du centre-ville permet d’avoir un joli panorama du Château Royal sur la Loire. Dès que je suis arrivée à la Place Michel Debré, j’ai su que la ville me plairaît!

Je commence donc par le Château Royal, vu l’entrée qui se trouve juste à côté. J’arrive juste à temps pour la visite guidée, ça tombe bien! On commence donc par la toute mignonne Chapelle Saint-Hubert, où se trouve la tombe de Léonard de Vinci, avant de poursuivre avec l’intérieur du Château. Notre guide est super intéressant, et au travers des explications et des anecdotes, on peut profiter de très belles vues sur la ville depuis les remparts. Puis c’est temps libre pour terminer avec la visite des jardins, plutôt classiques mais très agréable également!

Le Château Royal d’Amboise

La Chapelle Saint-Hubert

Visite du château

Vue du balcon

Mon estomac gronde, il est donc temps de trouver un endroit sympathique pour manger, sans y perdre trop de temps non plus. Je me retrouve donc un peu par hasard à L’Ancrée des Artistes,  qui se spécialise en crêpes et cocottes et qui a su me régaler avant de repartir à l’aventure!

Une délicieuse cocotte en entrée

Une crêpe du pays

Et une crêpe au caramel pour terminer!

Je poursuis donc avec le Château du Clos Lucé, qui fût la résidence de Léonard de Vinci pour les trois dernières années de sa vie. Pas de visite guidée cette fois, je découvre par moi-même et parmi les touristes qui se font soudainement beaucoup plus nombreux! J’ai tout de même pu apprécier la résidence, et le coin atelier qui permet d’imaginer monsieur de Vinci au travail! Il y a un immense jardin tout autour, avec ses inventions grandeur nature disséminées ici et là. J’ai bien aimé car tout le monde connaît évidemment le nom de Léonard de Vinci, mais cette visite m’a permis d’en apprendre en peu plus sur sa vie et son oeuvre.

Le Clos Lucé

La chambre du maître

L’atelier

L’atelier

Le Char d’assaut de Léonard de Vinci, l’origine du tank!

Les jardins

Je poursuis donc mon chemin jusqu’au Château Gaillard, où une visite guidée vient juste de commencer (quel timing!). Je m’y incruste donc pour une autre visite très intéressante avec des faits étonnants. En effet, ce château qui a plus de 500 ans avait un peu été laissé à l’abandon, et après plus de 4 ans de travaux de restauration, il a enfin été ouvert au public en 2014! C’est vraiment un petit château particulier avec tous ses vitraux, et son orangerie qui a été « découverte » sous la végétation qui avait repris ses droits depuis longtemps. Pendant la visite, on y traverse ses jardins aux fleurs magnifiques, et par la suite on peut aussi faire une promenade dans les sentiers entourant le domaine et passant par le boisée juste derrière.

Le Château Gaillard

Un des nombreux vitraux

Aperçu du jardin

Sentier autour du domaine

Il me reste encore un peu de temps avant l’heure du départ, je fais donc une pause thé et gâteau chez Le Maître d’Art. J’ai la terrasse pour moi, un délicieux thé parfumé à l’ananas et un gâteau au caramel au beurre salé à tomber par terre… quoi de mieux pour se reposer un peu après toutes ces heures passées debout?

Très très très yummy!

Repue dans ma tête et dans mon ventre, je peux enfin retourner prendre mon train de 19h et être chez moi pour dîner. Des journées comme ça où on découvre plein de belles choses pas loin de chez soi, avec le soleil en plus, que demander de mieux?

C’était vraiment proche de la perfection, moi je dis…

Dudy

unnamedPour toutes les photos de ma journée à Amboise, c’est ici!

Et les fois où je trouve ça dur de repartir

Je vis à Paris depuis 2008. L’été 2007, j’ai rencontré un gars à Paris pendant un voyage/stage, et après avoir dû rentrer pour terminer ma dernière session d’université, j’ai lâché ma job et mon appart pour venir dans la Ville Lumière.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves*

Quoi de mieux que de découvrir Paris avec un nouvel amoureux ? Par la suite, il y aura des hauts et des bas, je commencerai à avoir une vie plus normale et faire moins touriste, je finirai par quitter le mec en question… mais 7 ans plus tard, je serai toujours à Paris. J’ai une bonne job ici pour l’instant, et surtout, c’est tellement facile de voyager depuis l’Europe ! Plein de destinations sont à portée de main, même pour un court week-end, en plus des tonnes de compagnies aériennes low-cost qui se font compétition pour mon plus grand plaisir. En plus, le vin n’est pas cher. Quoi demander de mieux ?

Tout ce qui me manque ici, c’est ma famille, mes amis et le bon lait du Québec. Pis toutes les autres cochonneries sucrées ou grasses que je ne retrouve pas en France bien sûr ! C’est pourquoi faut bien que je retourne « chez nous » de temps en temps, au moins une fois par année.

C’est tellement le fun de retrouver mon monde, ma famille et mes amis, comme si on s’était vu hier. Surtout ma nièce qui s’en vient de plus en plus cute, et même mon filleul qui ne me reconnaît pas encore et qui me boude niveau câlin… Je profite à fond du temps passé avec ma mère, je vois le plus d’amis possible, et je retrouve ces moments où je ne faisais pas nécessairement grand-chose avec eux, sinon de niaiser sur le divan en regardant la télé ou en jouant à un jeu d’ordinateur « comme dans le temps », comme si je n’étais jamais partie.

Sauf qu’au bout de mes deux semaines habituelles, mon départ approche et j’ai comme une boule dans le ventre qui grossit au fur et à mesure que l’heure de partir pour l’aéroport se rapproche. Pis les 3 maudites heures d’attente me paraissent tellement plus longues au retour parce que me sens 100 fois plus seule à me demander pourquoi je quitte encore ceux que je suis venue retrouver.

La dernière fois que je suis rentrée au Québec, j’y passais un peu plus longtemps, et mon meilleur ami m’a dit qu’on avait passé trop de temps ensemble… Je ne comprenais pas avant qu’il m’explique « que d’habitude, si on se voit juste un petit peu, c’est comme plus facile quand tu repars… ». Ouch. Comme si le fait de passer parfois en coup de vent était plus facile au final pour pouvoir se dire que ma présence était une hallucination et de continuer à vivre comme si je n’existais pas vraiment en réalité et que ma courte présence n’avait été qu’un mirage.

J’aurais pu pleurer quand il m’a dit ça. Je fais la fière comme ça, mais je trouve ça tellement dur parfois et je m’ennuie tellement de lui et des autres. Mais j’ai retenu mes larmes. Après tout, c’est moi qui ai décidé de partir, non ?

Dudy (qui parfois s’ennuie)

Photo d’une époque où j’étais encore au Québec

Photo d’une époque où j’étais encore au Québec