Et la fois où on fêtait Halloween dans la ville des sorcières

Halloween a toujours été une fête que je trouve fun,  que ce soit parce qu’on était petits à faire du porte à porte pour ramasser des bonbons, ou plus grands pour faire des partys déguisés et admirer l’imagination dont certains font preuve avec leurs costumes. Mais en 2006, on a décidé de partir en road trip pour Boston, et tant qu’à faire d’aller passer le 31 octobre juste à côté à Salem. La ville des sorcières pour la fête des morts, quoi de mieux ?

Ce n’était pas la première fois que j’allais à Boston, une ville que j’aime beaucoup, mais c’était la première fois que j’avais la chance de pouvoir y aller le jour d’Halloween. On s’est donc retrouvées quatre filles dans notre petite Civic à rouler vers les States, armées de compilations de chansons quétaines pour la route (un must en road trip).

Centre-ville de Boston

Centre-ville de Boston

Après une journée à Boston, un concert mémorable des Barenaked Ladies et un passage à Harvard, c’était donc le moment de se diriger vers Salem! En début de journée, tout était encore calme, parfait pour se balader tranquillement et faire quelques attraits de la ville. Plus tard, on enfile nos costumes (Princesse Leia,  Jason, vampire et tueur de Scream), question d’être prêtes pour la soirée.

Costume home-made, mais j'avais oublié mon gun!

Costume home-made, mais j’avais oublié mon gun!

En effet, lorsque la nuit tombe, l’activité augmente, et c’est vraiment la folie ! Le centre-ville est bondé, il y a des décorations partout, les gens sont pratiquement tous déguisés, il y a de la musique ; bref, l’endroit parfait pour être dans l’ambiance ou fêter ce soir-là ! Surtout quand on a un contact sur place qui nous permet de couper la file pour entrer dans les bars bondés (surtout pour moi, alias la Princesse Leia, qui allait tomber sur Han Solo dans l’un de ces bars en question!).

Le Salem Witch Museum (un peu flou je sais!)

Le Salem Witch Museum (un peu flou je sais!)

La foule arrive au Washington Square pour la fête

La foule arrive au Washington Square pour la fête

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Même les tueurs sont de bonne humeur à Salem!

Je n'étais pas la seule dans le thème Star Wars!

Je n’étais pas la seule dans le thème Star Wars!

Tout ça date de 2006, j’ai presque juste des photos floues de la soirée, mais j’en garde toujours un super souvenir! Et je me demande ce qu’est devenu mon Han…

Leia & Han

Leia & Han

(Princesse) Dudy (Organa)

Et la fois où I wished upon a star

Désolée la loi 101, mais cette chanson ne se traduit juste pas bien, alors mon titre sera à moitié en anglais. De toute façon, je vous invite aujourd’hui aux States pour vous raconter la fois où j’ai pu réaliser mon rêve d’aller à Walt Disney World en Floride. J’avais 23 ans, et j’avoue avoir trippé comme la gamine qui sommeille toujours en moi et qui connait toutes les chansons de Disney se devait de le faire. Les Américains ont pas tout compris quand tu penses que Trump pourrait devenir président, mais il faut dire que quand il s’agit de faire les choses en grand, ils l’ont l’affaire !

Déjà, en arrivant à l’aéroport d’Orlando, tu as un accueil spécial pour les visiteurs de Disney. Tu leur donne ta valise pour qu’ils te l’amènent plus tard à l’hôtel, tu gardes juste ton carry-on pour pouvoir partir à l’aventure plus rapidement, et puis t’embarque dans la navette qui t’amène à ton hôtel tout en visionnant un bout de film Disney, question de se mettre dans l’ambiance. On avait l’hôtel économique du site, le Pop Century Resort, et déjà ça me faisait marrer de voir des Big Wheel et des Rubik Cube géants en déco !

Rubik's Cube géants de l'hôtel

Rubik’s Cube géants de l’hôtel

Le 1er jour, c’est obligé, fallait commencer par Magic Kingdom ! Je pense que ça ne faisait pas deux minutes que j’étais dans le parc que je faisais déjà des pirouettes et je gambadais gaiement. TOUT est dans l’esprit Disney ! La musique de fond, les buissons taillés en forme de têtes de Mickey, l’animation de rue… Fan ou pas de Disney, t’as pas vraiment le choix de te laisser aller un peu, et retomber en enfance !

J'y étais enfin!

J’y étais enfin!

Mon coup de cœur niveau attractions de Magic Kingdom : PhillarMagic, un film 4D (avec odeurs !) et les chansons les plus connues du Roi Lion, d’Aladdin, de la Belle et la Bête, etc. Le soir, la parade SpectroMagic était aussi impressionnante, mais pas autant que le feu d’artifice qui allait suivre… vous me voyez venir ? Mais oui, j’ai versé une petite larme. Voire deux. La chanson était juste parfaite, et c’était franchement le plus beau feu d’artifice de ma vie. C’était le spectacle Wishes! et c’était grandiose ! Quand on quittait le parc à la fermeture, y’avait Mickey qui nous saluait du haut des grandes portes, c’était tellement parfait !

Le 2e jour, on faisait le tour du monde à Epcot Center. Je pense que c’est le parc le moins populaire, peut-être parce qu’il se veut un peu plus culturel. Mais juste pour voir leur version du Château Frontenac pour représenter le Québec, il faut y aller ! Plus sérieusement, mon coup de cœur dans ce parc était l’attraction Soarin’. T’es assis dans les airs dans un espèce de télésiège, devant un écran géant avec des paysages d’un peu partout dans le monde, avec une petite brise, t’arrive même à sentir l’air salin et t’as envie d’agiter les jambes comme si tu courrais dans les paysages devant toi ! Pas spécialement Disney, mais j’avais adoré ! C’est aussi dans ce parc-là qu’on peut trouver le Génie, un de mes personnages préférés, alors il gagne en points!

<3 Genie

Le 3e jour, c’était au tour des Studios MGM. Plus axé sur le cinéma, on a pu y voir une représentation de la Belle et la Bête à mon plus grand bonheur, puisque c’est un de mes préférés (je voulais d’ailleurs aller à Disney pour voler la robe jaune de Belle…). On avait aussi découvert le monde de Narnia comme le film allait bientôt sortir à cette période, et assisté à un spectacle de cascades d’Indiana Jones. On a aussi participé à l’enregistrement de Who Wants To Be A Millionaire, car il y a une attraction qui est habituellement là juste pour le fun, mais ce jour-là ,c’était une vraie game enregistrée et tout. Je n’ai pas été choisie par contre, donc je ne suis pas devenue riche à Disney… Le soir, le spectacle Fantasmic! était aussi très beau et original, avec des images projetées sur des jets d’eau, je n’avais jamais vu un truc du genre !

Je lui ai pas volé sa robe au final...

Je lui ai pas volé sa robe au final…

Le 4e jour, on découvrait Animal Kingdom. Ce parc est vraiment très beau (et très vert). On peut y faire un jeep safari et y voir plein d’animaux, voir Pocahontas lancer des feuilles dans les airs, voir une musicale rock de Tarzan ou mieux encore, rencontrer Stitch, mon plus préféré de tous ! Seul regret, la montagne russe de l’Éverest était en construction…

Pocahontas qui apprend à écouter son coeur

Pocahontas qui apprend à écouter son coeur

Le 5e jour, j’avais tellement marché que je me suis tapée une bursite au genou et j’ai donc passé la matinée chez le docteur, à mon plus grand désespoir et en pleurant parce que je pensais ne plus pouvoir marcher et profiter du reste de ma semaine à Disney ! Heureusement, les anti-douleurs américains ont eux aussi été magiques et j’ai pu continuer à profiter – ou planer ?

Ce qui est bien en passant une semaine complète sur le complexe, c’est que tu peux passer une journée par parc, et ensuite retourner dans les parcs déjà visités pour voir une parade ratée la première fois, refaire les attractions qu’on a le plus aimé, prendre des photos avec des personnages un peu trop sollicité auparavant, etc. Ce n’était pas ma priorité et il ne faisait pas si chaud, mais il y a aussi 2 parc aquatiques!

Parade avec Mulan

Parade avec Mulan

Le dernier jour, on s’est offert un petit spécial avec le déjeuner avec les personnages au Polynesian Resort. Ça tombait bien, il était abordable et c’était avec Stitch ! Quoi de mieux qu’un brunch avec des gauffres en forme de Mickey et Stitch qui vient te faire un gros câlin et tout le monde qui danse sur les chansons de Disney ?

Petit déj’ de rêve!

Je pourrais écrire longtemps encore tellement j’ai passé une belle semaine. En plus, j’étais avec ma mère et je peux partager tous ces souvenirs avec elle 10 ans plus tard. Et elle, elle peut encore m’en vouloir de lui avoir fait faire la Tower of Terror ! Mais j’ai entendu dire qu’ils ont construit le château de la Belle et la Bête, alors je pense que je n’aurai pas le choix d’y retourner encore, m’assurer que la magie est encore là et que les rêves peuvent devenir réalité à tout âge !…

Dudy (la princesse méconnue de Disney)

Plein de princesses!

Plein de princesses!

Et la fois où je jouais avec des bébés gros chats

Une chose qui est depuis longtemps sur ma bucket list, c’est de prendre un gros bébé félin dans mes bras. J’aurais pu le faire en Thaïlande, dans les fameux parcs de tigres, mais bon, quand on s’informe un peu sur ces endroits et la façon dont les animaux y sont traités, ça ne donne pas spécialement envie de les encourager. Même si ce n’était pas l’envie qui me manquait d’avoir un bébé tigre dans les mains et de lui faire des bisous sur son gros nez ! En attendant que ça se produise dans la réalité et pas juste dans ma tête, j’ai tout de même trouvé une alternative plutôt sympathique au cours de mon dernier passage au Québec : le Zoo de Falardeau.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 29-09-2016*

Avec ma mère et ma tante, aussi fan (folles?) de chats que moi, on a fait un aller-retour dans la journée pour se rendre au zoo, qui est en fait un refuge à la base, et qui se doit donc d’avoir des valeurs à la bonne place pour les animaux!

Si vous avez l’occasion d’y aller, je vous recommande de faire la visite guidée, question de comprendre de quelle façon et pourquoi les animaux se trouvent là. Que ce soit un tigre dont la carrière à Bollywood est terminée et qui risquait de terminer en tapis, des animaux précédemment maltraités dans un cirque, un orignal à la patte cassée rescapé alors qu’on le destinait à mourir, etc., on trouve un peu de tout et c’est intéressant, en plus d’être satisfaisant d’encourager le zoo à poursuivre sa mission – sauver des animaux, quels qu’ils soient !

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Mais le clou de ma visite et sans doute de celles de plein d’autres, c’est quand les bébés animaux sont de « sortie ». Avant d’y aller, on nous avait dit qu’il y avait un bébé lion blanc, et un bébé lynx à caresser. En effet, on n’allait pas pouvoir les prendre dans nos bras, donc mon rêve ne serait qu’à demi réalisé, mais on avait quand même très très hâte de les voir de près!…

A notre arrivée, c’était Perle, le bébé lion blanc de 5 mois qu’on a amenée sur lecatwalk (c’est le cas de le dire !). L’employée du zoo lui a donné son biberon, puis l’a ensuite laissée jouer un peu sur la table, et c’est là qu’on pouvait y toucher, le prendre en photo, et surtout envier l’employée à qui le lionceau faisait plein de câlins !  J’avais été un peu choquée de la trouver dans une cage dans le bâtiment d’entrée en arrivant au zoo, mais on nous a rassurés sur le fait qu’on la faisait sortir dehors régulièrement, et qu’elle allait bientôt rejoindre son enclos spacieux à l’extérieur dans les jours qui venaient. J’étais au final plutôt rassurée en la voyant joueuse, et clairement pas malheureuse !

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Perle, le lionceau à 5 mois

Au retour de la visite, presque tout le monde était parti pour mon plus grand bonheur, et c’était au tour du bébé lynx de 3 mois, Patte Blanche, de venir faire le beau pour nous. L’employé a vraiment été top, elle nous a laissé profiter assez longtemps de cette petite boule de poil qui était tellement adorable, on ne voulait plus repartir (et je me faisais vraiment violence pour ne pas le prendre dans mes bras et m’enfuir avec !).

 

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Patte Blanche, le lynx de 3 mois

Bref, si je deviens multimillionnaire un jour, je vais ouvrir un refuge pour gros chats et passer le reste de ma vie à les prendre dans mes bras et leur faire des bisous !

Dudy (le gros chat)

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Moi trop heureuse avec bébé lynx

Moi trop heureuse avec bébé lion

Moi trop heureuse avec bébé lion

Et les fois où je suis une freak de la planification

Mon premier grand voyage sac à dos, c’était au Cambodge. Je n’avais pas trop planifié à l’avance, sinon un vague itinéraire avec 3-4 villes à faire sur deux semaines, et j’avais réservé uniquement l’hôtel pour notre arrivée qui était tard le soir. Le reste, on improvisait. C’était facile, ce n’était pas encore la haute saison, il y avait des guest houses partout à 5$ USD, et on avait le temps.  Mais de plus en plus, j’ai envie de voir un maximum de choses dans les pays où je vais, donc de maximiser le temps qui passe toujours trop vite sur place.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 24-08-2016*

C’est peut-être juste aussi que je me fais vieille aussi (hehe), mais je me suis donc mise à organiser un peu plus mes voyages avant de partir, jusqu’à ce que je me retrouve à faire des circuits dignes des agences de voyage – ou selon certains, d’une maniaque.

Les vrais aventuriers crieront au scandale, que c’est nul de tout prévoir à l’avance. C’est sûr que d’y aller au feeling, ça peut avoir son charme. Mais quand tu pars en haute saison, pendant un festival, ou que tu n’as pas beaucoup de temps sur place, ça devient plus compliqué de trouver un hébergement au dernier moment, à un prix qui reste dans ton budget. Et je n’ai plus toujours envie de perdre du temps à chercher un hôtel pour la nuit suivante, surtout quand on n’a pas accès à internet ou qu’il est dysfonctionnel. Je n’ai pas envie non plus de me retrouver coincée une journée de plus à un endroit où j’ai déjà fait le tour de ce que je voulais faire, parce qu’il n’y a pas de bus ce jour-là pour ma prochaine destination. En plus, en préparant à l’avance, et en prépayant certains transports ou hôtels, ça permet d’absorber les coûts du voyage sur une plus longue période ; par exemple, le voyage en Argentine que je prépare actuellement pour les Fêtes et dont les billets d’avion à l’intérieur du pays me refont payer le billet principal une 2e fois. Bref, avoir un planning me donne des contraintes sur place, mais aussi la tranquillité de savoir que j’aurai une place dans mon bus ou mon hôtel au moment prévu.

Plus t’es préparée, mieux tu peux profiter du temps que tu as sur place!

Plus t’es préparée, mieux tu peux profiter du temps que tu as sur place!

En général, je détermine mon itinéraire en me servant des recommandations du site Routard (pas le bouquin, j’ai pas envie de trimballer un guide pour avoir toujours le nez dedans non plus). Je google un peu les endroits proposés, et si ça me plaît, je prends ! TripAdvisor  est aussi d’un grand recours, tant pour les attractions que les restos à faire en ville, ou pour les avis sur les hôtels que je trouve principalement sur Booking (ou Agoda pour l’Asie). Je ne suis pas trop Airbnb ou CouchSurfing pour des longs voyages, toujours en raison des contraintes pour l’heure d’arrivée et la remise de clés, et du fait que certains peuvent annuler au dernier moment, ce qui n’est pas le cas pour un hôtel. Pour les billets d’avion, j’ai un faible pour SkyScanner pour trouver les vols à mon goût, niveau durée, escale, temps total, etc. grâce à ses options de recherches qui sont pratiques. Mon allié principal reste quand même Google Maps, où je peux identifier avec une belle étoile les endroits que je veux voir, où se trouve mon hôtel, les gares et les aéroports, etc. Ce n’est pas que je veux faire de la pub pour ces sites, mais ils restent franchement pratiques !

Mes constellations Google Map

Mes constellations Google Map

Il y a des endroits où c’est plus facile de tout prévoir : le Japon en est l’exemple parfait. Tu peux avoir les horaires de trains 6 mois à l’avance, à la minute près, et tu sais que rien ne changera et que tu arriveras pile poil à l’heure prévue. J’ai pu prévoir un circuit de 2 semaines, avec pratiquement aucun changement à l’itinéraire! D’autre pays sont plus compliqués à organiser, parce que les compagnies de bus ou de train n’ont pas toujours de site internet, ou ils en ont qui ne sont pas d’une grande utilité ; dans ce cas-là, les forums de voyage peuvent souvent aider pour savoir comment les autres se sont dépatouillés pour voyager d’une ville à l’autre !

Le jour du départ, je me retrouve avec bel itinéraire et un beau dossier tout prêt : réservations d’hôtels, billets d’avion ou de train ou de bus, voucher pour certaines activités, plans, liste de choses à voir, etc. qui ressemble à ça:

Un aperçu de mon itinéraire avec les éléments importants

Un aperçu de mon itinéraire avec les éléments importants

La maniaque de l’organisation en moi est satisfaite, et je pars en toute sérénité. Enfin presque, parce que je sais très bien qu’il y aura tout de même de l’imprévu ! Mais au moins j’aurai plus de temps pour y faire face…

Des bisous bien alignés,

Dudy (la freak)

Et la fois où je prenais le pouvoir à King’s Landing

Si vous vous demandez où se trouve King’s Landing, je vais devoir vous juger un peu, car ça signifie que vous ne regardez pas la série Game of Thrones, ou (presque) pire, que vous la regardez en français ! Le reste d’entre vous me verront donc venir avec une autre visite dans un lieu de tournage de la série.

*** Spoiler alert***

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 26-07-2016*

En effet, après avoir déjà partagé avec vous ma visite à Dorne/Séville, c’est cette fois à Dubrovnik que je me rendais enfin pour découvrir cette ville qui non seulement fait partie du patrimoine de l’Unesco, mais est aussi devenue une des villes clés dans la réalisation de GoT.

Bien entendu, je n’allais pas à Dubrovnik uniquement pour la série. Je savais que cette ville était à découvrir, et je n’ai pas été déçue par les quelques jours passés là-bas. Ok, juste un peu par les plages de galets et non de sable… mais la couleur de l’eau pourrait presque nous faire oublier cet inconvénient ! Cette ville a vraiment du cachet, depuis ses hauteurs ou depuis la mer.

Dubrovnik depuis les remparts

Dubrovnik depuis les remparts

La vieille ville est assez petite, donc on peut en faire le tour assez rapidement. Comme j’avais fait une petite recherche sur Internet avant mon départ, je savais déjà où ouvrir les yeux pour identifier les lieux de tournages de la série, et ils sont assez faciles à trouver au cours d’une visite régulière de la ville. Franchement pas nécessaire de payer un tour plutôt cher, sauf si vraiment vous voulez voir le moindre coin de rue apparaissant à l’écran. De mon côté, les sites principaux me convenaient très bien !

Depuis l’aéroport, un bus nous amène à l’entrée de la ville, Pile Gate, alors on commence tout de suite l’immersion !

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En commençant par une balade sur les remparts entourant la ville, on aura déjà une très bonne vue du Fort Lovrijenac, qui représente le Red Keep dans la série, avec quelques retouches numériques bien entendu.

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Juste à côté, le quai où on voyait Sansa et Littlefinger discuter, et le Fort Bokar où c’était au tour de Tyrion et Varys de papoter.

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Plus loin, on trouvera la tour Minčeta, où Daenerys demande conseil à la House of the Undying. Ce qui est ironique c’est qu’il y avait un poste mobile de la Croix-Rouge au lieu de notre Khaleesi. On ne veut vraiment pas que vous y mourriez !

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À l’autre extrémité de Pile Gate, on trouve St Dominika Street où se sont retrouvés les Manteaux d’Or, mais il y a aussi le fameux escalier où a commencé la Walk of Shame de Cersei Lannister !

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Finalement, j’ai aussi passé une journée sur l’île de Lokrum, qu’on atteint avec une balade de 10 minutes en traversier depuis le port. C’est très sympa d’y faire le tour, entre son jardin botanique, ses nombreux coins pour la baignade ou la bronzette, pour monter jusqu’au fort qui donne une vue superbe de la côte, ou pour voir des lapins et des paons se balader librement…

Vue depuis le fort de Lokrum

Vue depuis le fort de Lokrum

Mais aussi, parce que le monastère est aussi l’endroit où Daenerys a visité les pureborn de Qarth !

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Pour finir, on y trouve un petit centre d’interprétation qui vous raconte l’histoire de l’île, mais qui diffuse aussi  des vidéos sur le making-of de la série, où les acteurs louangent Dubrovnik et la Croatie en général… mais le plus fun, une copie du fameux Iron Throne ! Bon, en y regardant de plus près, elle n’est pas terrible, mais avec un éclairage tamisé, ça passe très bien pour une petite séance photo.

Comme vous pourrez le constater, c’est donc en visitant Dubrovnik que je me suis retrouvée Reine des Sept Couronnes !

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Valar Morghulis!

Dudy (the Queen)

unnamedPour plus de photos de Dubrovnik et l’île de Lokrum, c’est ici!

Et les fois où je me suis baladée à dos de dromadaire

C’est peut-être par soif de soleil (l’été semble bien ne jamais vouloir s’installer à Paris…), mais j’avais envie de retourner dans le désert avec ce court article pour partager avec vous ma première (et deuxième) expérience à dos de dromadaire.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 23-06-2016*

Après quelques expériences plus ou moins réussies à cheval (je vous raconterai peut-être un jour !), j’étais un peu dubitative quant à l’idée d’une balade sur une bosse qui me paraissait encore moins confortable et surtout, plus en hauteur !

C’est donc en 2008, au cours de mon premier grand voyage après m’être installée à Paris, que j’ai pu tester l’expérience. En effet, je n’avais pu résister à l’appel de l’Égypte et son prix beaucoup plus abordable depuis la capitale française que depuis le Québec. Au milieu de cette semaine de croisière franchement géniale, nous avions donc droit à ladite balade avec ces étranges bestioles. Ce qui est impressionnant déjà, c’est de monter la bête ! En effet, les dromadaires se relèvent pattes arrières en premier, pattes avant ensuite ! C’est aussi plus haut qu’un cheval, mais on y était plutôt bien installés. Une chance, parce que le chemin qu’on empruntait longeait un escarpement qui descendait vers le fleuve beaucoup plus bas et ça me donnait un peu le vertige! Peut-être que le temps adoucit aussi les souvenirs, mais je n’ai pas eu l’impression d’avoir été aussi inconfortable que sur la selle rigide d’un cheval qui trotte (ou pire galope). J’avais trouvé le déplacement plutôt smooth, à mon grand étonnement ! J’étais bien contente d’avoir payé le petit extra pour cette excursion, contrairement à certains membres du groupe qui nous suivaient en bateau !

Egypte 2008

Egypte 2008

Ma deuxième expérience fut l’année suivante, en Tunisie, aux portes du désert dans les environs de Douz. Toujours aussi sympa, et cette fois, il n’y avait vraiment que du sable autour : pas de gens, pas d’habitation, pas de route. Que notre petit groupe et du sable à perte de vue – le vrai désert quoi ! Et on nous avait prêté des tenues qui nous donnaient un air beaucoup plus stylé et sympa pour les photos !

Fashion 2009 à Douz, Tunisie

Fashion 2009 à Douz, Tunisie

Ici, on monte derrière la bosse!

Ici, on monte derrière la bosse!

Le mieux dans tout ça ? Je ne me souviens pas avoir eu de courbatures le lendemain, ce qui n’était mon cas après de longues balade à cheval ! Vive les dromadaires !

Dudy (du désert)

unnamedPour toutes les photos de la Tunisie, c’est ici, ici, et !

Et la fois où je nageais avec plein de poissons

Je ne suis pas douée dans tout, et même si j’adore la mer, je suis un peu moumoune aussi de m’y aventurer car je ne suis pas vraiment une super nageuse. J’avais essayé le snorkeling pour la première fois au Cambodge en 2009, et ça n’avait franchement pas été un succès.

D’une part, j’hyper-ventilais en essayant de respirer avec le tuba, et d’autre part, j’étais un peu inquiète d’être lâchée au milieu de la mer au-dessus d’un paquet d’oursins qui semblaient en vouloir à mes pieds ! Je n’avais donc pas spécialement apprécié l’aventure, et pendant longtemps, je n’ai pas tenté d’en refaire. Jusqu’à ce qu’un produit miracle arrive sur le marché et me réconcilie avec le snorkeling !

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 27-05-2016*

Non, je ne vais pas vous faire une info-pub ! Mais quand j’étais aux îles Gili en Indonésie l’été dernier, je me suis rendue compte que certaines personnes avaient de drôles de masques de plongée. Une gentille dame m’a d’ailleurs offert de l’essayer pour observer une grosse tortue qui se baladait tranquillement tout près de la rive… et là, ce fût la révélation ! J’avais trouvé un masque qui me permettait de respirer normalement sous l’eau, par le nez ou par la bouche, et pour une fois de profiter de la vue sans avoir peur de mourir noyée ou asphyxiée : le masque de snorkeling Easybreath Tribord. Bon, ça ne donne pas un look d’enfer et on se fait regarder un peu bizarrement lorsqu’on l’enfile, mais pour les débutants comme moi, c’est juste MAGIQUE ! Je regrettais tellement de ne pas en avoir entendu parler avant pour en profiter en Indonésie…

Look d’enfer!

Look d’enfer!

Heureusement, je repartais en Thaïlande en automne, et cette fois, j’étais bien décidée à profiter de mon masque d’extra-terrestre ! C’est donc depuis la plage de Koh Samui que mon amie et moi avons décidée de booker un tour desnorkeling vers Koh Pha Ngan. C’était une bonne approche, mais la mer était malheureusement un peu sale. On s’est donc reprises depuis Koh Lanta, avec le tour des 4 Islands.

Le premier stop était au milieu de la mer, depuis le bateau et j’étais encore un peu hésitante, mais une fois rassurée par le fait que je flottais, j’ai pu commencer à profiter… mais c’est lors de l’arrêt suivant, depuis la plage, que j’ai vraimentKIFFÉ (en bonne française que je suis !).

La vision était meilleure, il y avait plein de corail, de plantes, et des poissons de styles et de couleurs différents. Le coin était tranquille alors je pouvais profiter tranquillement du silence comme si j’étais seule au monde parmi les poissons. J’aurais pu rester comme ça pendant des heures, mais il fallait bien repartir !

Je partage avec vous deux vidéos (qui ne rendent pas aussi bien, évidemment!) mais qui vous donneront un aperçu !

Dudy (qui barbotte)

Et la fois où j’ai marché pendant 3 jours

Après vous avoir raconté mon vol en montgolfière à Bagan, je poursuis avec une autre histoire sur mon voyage au Myanmar. En effet, il y avait encore une nouveauté pour moi dans cette aventure : un trek de trois jours pour se rendre de Kalaw au Lac Inle. Pour moi qui aime bien mon petit confort minimum – toilette, douche et lit, c’était un nouveau challenge!

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 21-04-2016*

Faute de temps pour ce voyage, j’ai dû enchaîner ce trek après une nuit en bus depuis la capitale. Arrivée en plein milieu de la nuit dans la petite ville de Kalaw, je trouve le seul café ouvert pour manger un morceau, avant de trouver un hôtel qui daignera bien me laisser une chambre (pré-utilisée pour un gros 3€!) pour 1h ou 2, question de prendre une dernière douche chaude avant le départ – vous aurez compris que je redoute un peu l’hygiène dans les 72h à venir !

Je retrouve donc l’agence Eversmile, qui formera deux groupes de 12 personnes (un peu plus gros qu’à l’habitude en raison de la fin de saison). Moi qui n’ai pas trop l’esprit de communauté, je sens que ce sera déjà un challenge de me taper un tel groupe pendant trois jours… Après avoir fait ses réserves de papier de toilette – on nous avertit qu’il n’y en aura pas en route, c’est le grand départ !

La première journée commence doucement, les paysage ne m’impressionnent pas encore, mais la marche est tout de même sympathique. Heureusement, car 6-7 heures de balade nous attendent! Pour la pause déjeuner, on était plutôt choyés, c’était bon et généreux, je ne comprends toujours pas pourquoi j’avais entendu de mauvais commentaires sur la bouffe au Myanmar. Mais c’est vraiment en fin de journée (le soleil se couche tôt quand même) que je commence à apprécier le décor, avec le soleil qui décline sur les champs de riz et les montagnes.

Jour 1

Jour 1

On arrive enfin à notre premier hôtel 5 étoiles… je rigole, c’est chez l’habitant que nous passerons la nuit. Une maison en bois, avec à l’étage un tas de matelas (enfin, épaisseur tapis de yoga, on s’entend !) et des couvertures. La nuit tombe vite et la seule « douche » (un bac rempli d’eau avec un petit bol en plastique pour verser l’eau) ne suffit pas pour tout notre groupe avant qu’il ne fasse noir et froid. Ce soir, ce sera une douche aux lingettes humides ! La grande fan de camping en moi doit prendre sur elle, surtout du fait de ne pas pouvoir se laver les cheveux. Faut dire que la marche se fait au gros soleil et souvent dans des sentiers poussiéreux. Mais bon, c’est l’aventure !

La nuit chez l’habitant

La nuit chez l’habitant

Le deuxième jour, je me réveille avec le soleil avant tout le monde (enfin, sauf la famille qui nous accueille, bien entendu). J’apprécie ce moment de tranquillité, qui donne l’impression d’être vraiment seule et loin de tout. Après un bon petit déjeuner, c’est reparti pour un autre 6-7 heures de marche. Les paysages me semblent plus beaux cette journée-là, et je papote un peu avec notre gentille guide sur sa vie et son pays. Bref, c’est une belle journée, mais bien fatigante aussi !

Jour 2

Jour 2

Le soir, je prendrai la douche la plus pittoresque de ma vie : non seulement c’est encore un bac d’eau, mais contrairement à celle de la veille qui était tout de même isolée, cette fois le bac se trouve entre 4 murs de planches pas trop étanches, pratiquement dans le milieu de la cour. Bref, de là où on dormait à l’étage, si quelqu’un avait eu la bonne idée de sortir sur le balcon, il aurait eu droit à tout un show !

Douche à gauche, toilette à droite…

Douche à gauche, toilette à droite…

Le 3e jour, on se réveille une fois de plus à l’aube. Les paysages sont très différents ce jour-là, tandis que nous approchons de notre destination. Nous avons tout de même quelques heures de marche encore devant nous, bien sûr ! A l’heure du lunch, on retrouve un peu plus la civilisation pour manger dans un vrai resto. Ensuite, c’est en bateau que nous traversons le lac Inle pour atteindre la ville de Nyaung Shwe. Ce qu’il y a de particulier sur ce lac, ce sont les pêcheurs et leur façon de se tenir en équilibre tout au bout de leur embarcation ! Après une petite heure de traversée, c’est la fin officielle du trek.

Maisons sur pilotis du lac Inle

Maisons sur pilotis du lac Inle

Pêcheurs du lac Inle

Pêcheurs du lac Inle

Je peux enfin rejoindre mon hôtel, et sous une vraie douche bien chaude, oublier les ampoules, les muscles des jambes endoloris, les coups de soleil, ces trois jours de toilettes turques, et effacer toutes ces traces de poussière sur mon corps. Ce qui ne s’effacera pas toutefois, ce sont les souvenirs de cette excursion inoubliable!

Dudy (la fausse roots sportive)

unnamed Pour toutes les photos de la randonnée, c’est ici!

Et la fois où je survolais 2000 temples en montgolfière

Après avoir visité la Thaïlande et l’Indonésie en 2015, j’avais envie d’une destination un peu moins touristique et plus authentique. Ça faisait déjà un bon moment que je rêvassais de visiter le site archéologique de Bagan, moi qui avais été charmée par Angkor au Cambodge. C’est donc ce que j’ai fait le mois dernier ; toute seule comme un grande, sac sur le dos, j’ai pris l’avion direction Yangon, Myanmar !

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 21-03-2016*

J’ai pu trouver ce que je cherchais dans ce pays qui est encore méconnu, quoique  de plus en plus populaire. Même en visitant Shwedagon, la plus grande pagode de la capitale, je pense avoir croisé tout au plus quatre touristes européens… on est loin d’une visite en Thaïlande à Doy Suthep, une pagode envahie par les touristes qui crient et ne respectent rien ! J’étais aussi un peu surprise de voir que tous les hommes (même les jeunes) portent le longyi (genre de sarong), de la campagne à la capitale. J’ai donc passé deux semaines fort agréables, et j’avais gardé Bagan pour la fin, question de finir en beauté.

Les deux premiers jours, je me suis levée aux aurores pour contempler le lever du soleil au sommet d’un des innombrables temples, pour les visiter ensuite en passant de l’un à l’autre avec mon ebike loué pour la journée, puis à  terminer la journée au sommet d’un autre temple pour regarder le soleil se coucher. C’était magnifique, et j’ai surtout aimé le fait de m’être retrouvée pratiquement seule dans de nombreux temples pendant la visite ! C’est un luxe qu’on ne retrouve que difficilement maintenant en voyage, surtout pour un site pourtant connu et populaire. Le matin, on voyait les montgolfières survoler le site et c’était de toute beauté avec les lumières de l’aube, et j’avais bien hâte que ce soit mon tour d’en faire l’essai ! J’ai donc booké mon vol avec la compagnie Balloons Over Bagan, que je recommande pour leur professionnalisme.

Lever de soleil au temple Bulethi

Lever de soleil au temple Bulethi

Le troisième matin, on est donc venu me chercher dans un bus datant de la Deuxième Guerre Mondiale tandis qu’il faisait encore noir, pour nous amener à un immense terrain vague. De là, nous pouvions regarder le processus pour gonfler les ballons, tasse de thé à la main.

Préparation du ballon

Préparation du ballon

Je dois avouer que j’avais une légère appréhension, imaginant le ballottement des nacelles et la hauteur à laquelle j’avais pu apercevoir certaines  montgolfières la veille. Toutefois, une fois tout le monde à bord, c’est tout en douceur que nous nous sommes élevés dans les airs. Et tout le reste de notre vol à environ 600 pieds a été aussi smooth, ce qui était pas mal du tout, surtout pour prendre des photos ! Ce qui est génial avec le vol en montgolfière, c’est d’avoir cette perspective du ciel, cette vue d’ensemble. En se promenant dans Bagan, on voit bien qu’il y a des temples partout… mais depuis les airs, on comprends mieux l’ampleur du site! Mais une fois de plus, je pense que les photos seront plus parlantes que mon texte :

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Après environ 1h de vol, nous sommes redescendus sur terre pour être accueillis par l’équipe pour un petit déjeuner au champagne. Normal à 8h du matin, me direz-vous ! En bref, malgré l’investissement important que ce vol en montgolfière représente (il faut compter dans les 300$ US…), je pense qu’il faut se l’offrir une fois dans sa vie – et tant qu’à faire, aussi bien choisir un site magnifique comme Bagan !

Les montgolfières sont même équipées de GoPro pour nous offrir un petit souvenir!

Les montgolfières sont même équipées de GoPro pour nous offrir un petit souvenir!

Dudy (up in the air)

unnamedPour voir toutes les photos prises avant, pendant et après le vol, c’est ici!

Et la fois où le ciel était constellé de lanternes

En novembre dernier, je cherchais une destination qui n’avait pas trop mauvaise réputation pour ce qui est des femmes voyageant seules, ce qui devait être mon cas une fois de plus. Je n’avais jamais été spécialement attirée par la Thaïlande, qui me paraissait trop touristique, la place où tout le monde va… Je me suis décidée à y aller seulement pour y être à la pleine lune de novembre, quand se tiendrait le festival Yi Peng qui coïncide avec un autre festival, le Loy Krathong. En gros, le festival des lanternes.

*Texte à l’origine publié pour Les Rockalouves le 24-02-2016*

Au final, mon amie a rejoint l’aventure, et c’est ensemble qu’on s’est envolées pour la Thaïlande. Dès notre premier jour à Bangkok, on pouvait voir les préparatifs de la fête : décorations dans les rues et préparation des krathong (les petits paniers fleuris destinés à être lâché sur l’eau). Le lendemain, on repartait déjà pour la ville de Thaïlande, plus réputée que la capitale pour les festivités.

Le premier soir, on s’installe devant l’hôtel de ville, car on nous annonce de la danse. Il y a déjà de la musique traditionnelle, et lorsque le soleil commence à décliner, on allume des lanternes colorées tout autour de nous. Après un speechqui nous semblait sans fin par des gens importants de la ville, nous avons assisté à une prière bouddhiste qui aurait presque pu nous envoyer en transe ! Les locaux apportaient leurs petits lampions et ça devenait de plus en plus joli à voir.

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Certaines lanternes ne s’envolent pas!

Nous avons ensuite eu droit à la fameuse danse, qui consistait en une centaine de jeunes filles dansant avec des chandelles dans les mains. C’était très beau !

 

Une fois terminé, on s’est dirigées vers un temple bouddhiste, le Wat Phantao, repéré l’après-midi. Une cérémonie avec les plus jeunes moines bouddhistes s’y déroulait, et le décor était enchanteur. Puisqu’une image vaut mille mots, voici un peu de quoi ça avait l’air :

Cérémonie au Wat Phantao

Cérémonie au Wat Phantao

 Pour le moment le plus important du festival (celui où les lanternes sont principalement lâchées), je voulais aller à l’Université de Mae Jo qui est the spot, mais nous avons appris que c’était maintenant payant (100$ US quand même !) et surtout qu’il fallait réserver presque un an à l’avance. On s’est donc rabattues sur l’alternative d’un pont qui serait un bon point de vue en ville. En route, nous sommes tombées sur une parade haute en couleurs, en costumes et en lumières!
Parade sur Kotchasan Road

Parade sur Kotchasan Road

On se rapproche finalement du pont, guidées par les petits points lumineux qui commencent à s’élever dans le ciel. Plus on se rapproche, plus il y a de monde, évidemment. Une fois atteint, on le traverse doucement au milieu de la foule de gens qui allument leurs lanternes en essayant d’éviter qu’elles ne prennent feu. C’est vraiment incroyable!

C’est comme ça que les constellations se forment?

C’est comme ça que les constellations se forment?

Peut-être pas aussi léché et tranquille que dans Raiponce quand elle est sur le lac avec son chéri, mais ça reste franchement beau et impressionnant; le ciel est constellé de lanternes! Moi qui ai toujours aimé regarder les étoiles, il y en avait des dizaines et des dizaines de nouvelles qui s’envolaient à la minute! C’était tellement beau que, comme à mon habitude, j’aurais pu verser une petite larme tellement j’avais le cœur gros et que j’étais contente d’être là, à ce moment exact de l’année.

Après avoir pris plein de photos floues avec mon appareil et plein de photos mentales beaucoup plus réussies, on a fini par quitter ce bain de foule (un peu étouffant je dois dire) pour rentrer doucement à notre hôtel, le cœur léger et les yeux plein d’étoiles… enfin, de lanternes !

Dudy (dans les étoiles)

Dernier regard sur le ciel avant de rentrer…

Dernier regard sur le ciel avant de rentrer…

Et une vidéo réalisée avec une GoPro pendant le festival: